Quatre semaines de repos et nous voilà reparti vers de nouvelles aventures !
Et on commence avec du lourd pour ce quatre-vingt huitième numéro de Fantasy au Petit-Déjeuner. Avec rien de moins que le maître de l'horreur, celui qui traumatisa toute une génération à coup de clowns tueurs, je veux bien sûr parler de l'immense Stephen King. Il était en effet plus que temps de consacrer un épisode à celui qui a tant apporter au genre depuis plusieurs décennies.
Profitons donc de la sortie de son nouveau roman, intitulé "Dôme" et toujours publié chez Albin Michel, pour aller vérifier si le plus célèbre écrivain du Maine est toujours en forme.
Merci de votre patience durant ce long mois. Rendez-vous la semaine prochaine pour une petite vidéo manga/bd. Bonne lecture. Salvek
11 commentaires:
merci merci pour ce nouvel épisode ! on hésitait à l'acheter (parce que effectivement 2 tomes avec des marges énormes et une typo exagérément grosse, c'est abusé) mais tu nous donne l'eau à la bouche !
Ah, enfin de retour ! Le monde s'impatientait (la révolte en Lybie, le séisme au Japon, tout ça c'est du à la pause de Fantasy au Ptit Déj' !).
Et quoi de mieux pour reprendre que Stephen King ? LE Maître. Un véritable choc en tant que lecteur, mais aussi en tant qu'apprenti-écrivain.
Malgré une idée de départ déjà-vu ailleurs, ton spitch rend tout ça intéressant et convaincant (comme je me l'imaginais d'un King).
Ici, clairement, le problème ne vient pas de Stephen King, mais de Albin Michel: découpage d'un seul volume en deux à but uniquement mercantile, des coquilles inombrables, tous commes les fautes de traduction... Bref, c'est se foutre de la gueule du lecteur, et aussi de l'auteur. Surtout venant d'une "grande" maison d'édition.
Ce n'est pas parce que c'est certain que du King rapporte un max, fait du chiffre, qu'on doit en bacler les traductions.
Parce que Stephen King est toujours bon à lire, pour Dôme, c'est à lire en V.O.
Sinon, un bouquin au pitch un peu Kingien et qui me semblait alléchant, cest Le Passage de Justin Cronin. Je ne sais pas si tu as entendu parler de ce gros pav qui n'est que le 1er tome, mais je pense me le procurer très prochainement.
En tout cas, c'est toujours bon de te rentendre !
Je suis partagé entre l'impatience et les envies de mon portefeuille qui me crie " édtion(s) poche(s,édtion(s) poche(s) "
Sinon en effet,depuis quelques années le côté purement horrifique a disparu,l'horreur est plus psychologique et le fantastique se montre frileux ( Duma Key ne plongeait vraiment dans le fantastique horrifique que vers sa fin par exemple). La Tour Sombre aussi a été touchée par ce " changement",les héros étaient plus mises en avant, alors que le(s) monde(s) dans le(s)quel(s) ils évoluaient n'étaient pas des plus normaux...C'est à cause de son accident je crois, c'est à ce moment là que la coupure a été nette. Mais on peut débattre de King pendant des heures donc je préfère la faire brève ;-)
Bonjour,
je suis l'autre habitant de l'Avenue et TRES fan de S. King depuis l'adolescence.
Merci de ce commentaire qui me donne envie d'aller l'acheter tout de suite.
Découvrir ce blog de cette manière, c'est super!
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Longue vie!
Quand j'ai vu l'objet (les objets, devrais-je dire...) en librairie, je me suis dit : 42€ pour des bouquins, faut les sortir quand même ! De savoir à présent qu'en V.O., il ne s'agit que d'un seul et même bouquin, je trouve ça scandaleux. Surtout pour les fans (dont je ne fait pas partie, tout en appréciant l'écriture de King : La Tour Sombre, Brume...) qui attendent le prochain roman du maître avec impatience, et qui vont se sacrifier pour l'acheter. Et pour la version poche, ils vont le sortir en quatre parties ?
Bonne chronique en tout cas !
A.C. de Haenne
Ouais ben c'est pas ce Dome qui va me réconcilier avec SK que j'ai arrêté de lire depuis 15 ans. Les pavés de 1000 pages c'est bien si on a quelque chose à raconter mais SK a fortement tendance à diluer ses histoires, à broder et ca me gonfle. Je regrette le temps où SK savait raconter une histoire en 300 ou 400 pages.
Sinon, carton rouge à Albin Michel c'est sur. En plus, j'ai lu pas mal de critiques qui assassinent la traduction, donc c'est clair que pour ceux qui peuvent, c'est la VO qu'il faut lire.
Enfin de retour après un bon mois de vacances! j'en profite pour poster mon premier commentaire malgré un suivi assidu de ce blog fantastique. Bravo pour les critiques. On en veut toujours plus...
Concernant Le dôme, ça a l'air pas mal du tout. je vais le piquer à ma sœur bien que le pavé soit impressionnant. Merci les éditeurs français pour la césure des tomes qui leur rapporte toujours plus (Hobb, Feist et compagnie...).
Enfin, je n'ai pas lu le livre et donc ne connait pas encore l'énigmatique personnage du tueur en série. Peut-être est-il vraiment malade? En tout cas, je pense que le mot recherché pour le décrire était "psychopathe" et non "psychotique". La psychose est un maladie psychiatrique qui touche de nombreuses personnes dans le monde et tous ne sont pas des tueurs en série... Voilà une petite précision pour qu'on ne confonde pas et ne stigmatise pas les psychotiques qui sont, certes pour certains dangereux (mais pas plus que la moyenne ..) mais avant tout malades.
Encore merci pour le travail sur le blog. Même sans la camerawoman ça ne tangue pas trop.
Bonne continuation à toi Slavek
Merci Salvek pour cette critique, tu m as redonné envie de lire du Stephen King, J ai bien accroche aux débuts de sa carrière, j ai bien vu et lu les premiers romans et films:
Christine, Cujo, Shining, Dead zone (qui reste pour moi la meilleur roman ou la meilleure adaptation alors qu on n en parle plus du tout maintenant... ) Le fléau, Simetierre, La régulateurs, Pistolero.
Et ensuite plus rien, j ai été lassé par les histoires, les références quasi automatiques a la bière X, aux voitures de marque Y etc.....
Et puis tu arrives avec ton enthousiasme et tu me donnes vraiment envie de lire son dernier bouquin.
Par contre je viens de le feuilleter en librairie (en V-O ) et il y a un truc qui me gene, il n a pas l air de donner leur vrai nom a des objets de la vie courante, quand vers le deuxieme chapitre la jolie fille se tape violemment contre le frigo, il n écrit pas "fridge", mais un autre mot qu il faut deviner, est ce qu il faut posséder un dico "anglais classique-language du Maine" pour comprendre ?
Je n avais pas le dico sous la main, mais j ai pu apprendre que Woodchuck veut dire marmotte, deja ca de pris....
En tout cas tu m as vraiment mis l eau à la bouche.
A bientot
Mormegilmarseille
Bon ça y est, je suis en plein dedans et j'avoue que, comme d'habitude, je suis totalement envouté par ce grand écrivain. C'est un vrai magicien des mots et j'avoue ne pas remarquer vraiment les éventuels problèmes de traduction effectivement relatés ici et la. Quand on est immergé dans SK c'est un vrai bonheur et tant pis si ça coute chaud (merci Albin Michel), je n'ai pas attendu une sortie en poche ou l'achat par ma biblio. Tout est bon dans le king. Et ça coule tellement bien, on a tellement d'empathie pour les "gentils", de fascination pour les méchants, que le livre se lit d'une traite (mon trajet dans le métro par exemple a raccourci comme jamais). Et sur le débat c'était mieux avant, j'ai un peu de mal. C'était différent, plus rapide et "sec" (Carrie ou Shining, mes références absolues), mais pas mieux. C'est comme ceux qui disent: Prince ou Metallica (juste pour illustrer) c'était mieux avant. Non, l'effet de surprise a bien sur disparu, l'artiste est plus mature, mais il est toujours la et bien la et apporte tellement plus de plaisirs que d'autres... Bref c'est le pied. Au fait, il faudra bien que tu fasses un jour une chronique de La Tour Sombre...Quel défi. Au fait et pour terminer, j'écoute la totale "Black Label Society" en lisant Le Dome: c'est sauvage, ça le fait bien...Philippe.
PS: Belle chronique, one more time!
Quel plaisir de voir que Stephen King continue à susciter l'enthousiasme et la passion après tant d’années dans le paysage littéraire mondial. J'ai décidément mis bien trop de temps à faire une vidéo sur ce monstre du genre. Peut-être serais-je pardonné si je m'attaque relativement vite à une chronique sur "La Tour Sombre" ? ;)
Pour en revenir au bouquin, je constate que tout le monde partage plus ou moins mon point de vue sur le talent d'Albin Michel. Mais à leur décharge, les droits d'exploitations de Sieur King doivent juste être abyssaux... Ce n’est néanmoins pas une raison pour oublier la carte dans le deuxième tome, me diriez-vous.
Par contre je n'ai pas vraiment été choqué par la traduction. Certes on sent que de nombreuses expressions idiomatiques sont traduites au petit bonheur la chance mais rien d'inexcusable pour moi. Par ailleurs, étant pourtant bilingue, je me garde bien de lire King en VO car c'est juste un enfer vu l'accumulation de jeux de mots, expressions typiques et autres mots d'argot incompréhensibles. Le dictionnaire franco-Maine est donc trop souvent indispensable, cher Mormegil. Personnellement depuis "Hearts in Atlantis" j'ai arrêté de m'infliger cette punition et tant pis si cela me coûte un bras lors du passage en langue de Molière. J'enrage mais d'un autre côté j'en profite enfin vraiment.
Sinon, j'ai bien entendu parler du "Passage" de Cronin mais pour l'heure je n'en pense pas grand chose. Une future lecture ?
Et Pawm a parfaitement raison. Je m'excuse pour ma confusion entre psychotique et psychopathe. Ma langue fourchue tire parfois plus vite que son ombre et c'est bien que certains d'entre vous viennent la fustiger pour ces propos de temps en temps.
Et pour finir, à tous les détracteurs du New King (VS Old King), je dirai simplement que l'on sait à quoi s'attendre quand on ouvre l'un de ces livres. Oui c'est super long et délayé, oui il cite des tonnes de marques et oui il abuse de son capital sympathie auprès d'un lectorat trop conciliant. Mais diable quel artisan de génie ! J'ai eu beau trainer la pate durant la moitié du livre, je ne regrette à aucun moment ma lecture car le final est tout bonnement inoubliable. Encore une fois il m'a cueilli. Encore une fois j'ai totalement oublié ma frustration pour ne plus garder en mémoire que les deux cents dernières pages apocalyptiques. Le prix à payer, vu par celui qui n'a pas encore commencé sa lecture, peut sembler aberrant (se taper 1100 pages pour 200 très bonnes pages à la fin ???) mais je le répète quelles 200 dernière pages...
Allez-y, si vous tenez la route, vous ne le regretterez pas. C'est quasi certain. Amitiés.
Très belle chronique! J'ai adoré Dôme, ça aura été définitivement l'un de mes plus gros coups de coeur 2011, et j'avais pris beaucoup de plaisir à le chroniquer sur le net.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages, mêmes les plus véreux (disons que j'étais attachée à leur destin) et plusieurs jours après avoir fermé le livre, j'étais encore obsédée par l'histoire.
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